La compagnie Ontroerend Goed sait très bien que ce qu'elle fait ici provoquera le débat. Elle l'invite et la prend en otage, en munissant sa performance d'un contexte social plus étendu...   

The Times – Donald Hutera ****

Sans doute, il y a une puissance dans cette pièce... C'est une heure fascinante et traîtresse,qui preuve qu'un public ne fait pas seulement partie d'un spectacle, il peut également l'"être", et que le théâtre est un forum à rechercher ce qui nous sommes, ce que nous pensons et à comprendre que parfois, être témoigne ne suffit pas. Parfois on doit se lever et casser les règles. Etre un mauvais public peut apporter des bonnes choses.    

The Guardian – Lyn Gardner ****

Loin de la foule folâtre du "fourth plinth" ou Sky Arts ou de la tyrannie populiste de "reality tv", Audience fait un plaidoyer raffiné et aggressif pour la réconsidération de la façon dont nous nous concevons en étant un public: comme récepteurs et respondeurs aux messages: comment nous pourrions nous reconnaître – quand notre image est projeté, quand nous sommes scrutés, mis à l'écart ou rassemblés. Bien loin de l'intimité de leur oeuvre précédent Interne, OG réduit le théâtre à une goutte sous un microscope, un diagramme bien froid et sec, en approchant ses concepts de base de façon stratégique et oblique. On a l'impression que ce spectacle est né d'une profonde frustration en ce qui concerne les noeuds orthodoxes de la façon dont le théâtre interactif considère la relation entre public et acteur. C'est alors avec une clarité fondamentaliste de but, un sens prèsque totalitaire du spectacle, qu'ils nous approchent de l'obscur froid et dépassionné pour nous transvaser de tonnerre et de viscères, simplifié et outrageant, en cherchant de se débarrasser de ce qui leur précédait.   

Exeunt Magazine – Daniel B. Yates *****