




On ne pouvait pas s'imaginer: plus de prêts hypothécaires, plus d'écharpes tricotées, plus de piscines, plus de brasses papillon et plus de miel gardé dans un bocal. Qu'on n'empaille plus d'animaux, qu'on ne construit plus de grattes-ciel, qu'on ne se suicide plus et qu'il n'y a plus de mathématiques. On ne parlerait plus du temps passé, de ce qui serait possible. Il n'y aurait plus d'énumérations, plus de mots. On ne pouvait pas s'imaginer. On n'irait jamais si loin. On trouverait une sollution. Un monde sans nous.
'L'image du monde extérieur qui rencontre le monde intérieur n'est pas seulement d'une grande beauté, elle présente également une synthèse poétique de l'oeuvre d'Ontroerend Goed - en permettant des différentes réalités de se recouvrir, fiction et réalité de s'envahir.'
'La création est l'apothéose parfaite et sérène de la trilogie, qui commençait avec une histoire du monde, impressionamment racontée et stylisée, suivi d'une deuxième partie qui consistait d'un portrait surprenamment stylisé de l'influence déstructive de l'humain sur son environnement.'